Nouvelle-Calédonie : la géologie au service de la santé publique
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Tags: Santé Prévention Repérage Amiante Géologie de l'Amiante
Nouvelle-Calédonie : la géologie au service de la santé publique
Partant d’un constat sanitaire frappant, la Nouvelle-Calédonie a su se donner les moyens de comprendre l’impact de l’amiante naturel sur les populations, d’en déduire un plan d’action d’études géologiques, une réglementation adaptée et des programmes de remédiation.
Voici comment la connaissance géologique, alliée à une politique publique volontaire, en quelques années seulement, a amélioré l’environnement sanitaire des calédoniens.
La géologie comme instrument de santé publique en Nouvelle-Calédonie
Le constat épidémiologique
La réaction
Des études prospectives géologiques…
…à l’évolution de la réglementation
Comprendre l’exposition des populations…
…pour corriger les situations à risque
Bibliographie
Le constat épidémiologique (années 90 et 2000)
Dès 1991, une étude réalisée par l’INSERM sur les cancers respiratoires met en évidence une incidence élevée de mésothéliomes pleuraux en Nouvelle-Calédonie.
Les conclusions de cette étude vont poser les premières pierres de la prise en compte de l’aléa amiante en Nouvelle-Calédonie. En effet, du fait des caractéristiques des cas, une exposition professionnelle ne peut être envisagée : on trouve une incidence égale entre les deux sexes, de cas jeunes (certains moins de 40 ans) suggérant une exposition précoce, une population d’origine mélanésienne uniquement et principalement dans des zones rurales. C’est donc du côté d’une exposition environnementale que les soupçons se portent pour expliquer cet excès de cas de maladies liées à l’amiante.
A titre de comparaison, l’incidence du mésothéliome en Nouvelle-Calédonie pour la période couverte par cette étude (1978-1987) est 2 à 5 fois plus élevée que dans les régions de référence, couvertes par un registre du cancer. Ces chiffres sont consolidés ensuite par une étude de F. Baumann sur la période 1989-2003, qui montre que l’incidence est 3 fois plus élevée que dans le reste du monde pour les hommes, et 20 fois plus élevée pour les femmes.
Dès le début de ces études, une pratique consistant à recouvrir les murs des maisons traditionnelles (cases) en tribu d’un enduit blanc fabriqué à partir de roches friables, souvent trouvées proche des habitations, attire l’attention.
L’analyse des ces enduits, appelés “pö”, révèle que certains sont presque exclusivement composés de trémolite avec parfois du chrysotile. Des prélèvements d’air, réalisés dans les habitations concernées, vont même aller jusqu’à des concentrations atteignant 78 000 fibres par litre pendant des activités de balayage.
Des taux de fibres anormaux (bien que moins impressionnants) sont également mesurés dans les véhicules qui roulent sur des pistes recouvertes de serpentinite (roche contenant fréquemment du chrysotile et/ou de la trémolite). Le rôle important de cette roche, qu’elle soit à l’affleurement ou exploitée comme matériau pour les pistes, dans la présence de fibres inhalables dans l’environnement direct des populations, sera d’ailleurs mis en exergue par les études suivantes.
Même si le poids respectif de ces 2 sources d’exposition reste soumis à discussion, elles sont incontestables, et associées à l’analyse des populations touchées par ces maladies, la prévalence de l’origine environnementale de ces expositions à l’amiante devient incontestable.
La réaction (à partir de 2005)
Bien que les premières conclusions épidémiologiques avec des résultats très probants apparaissent dès 1991, les mesures globales et prises de décisions tardent à se mettre en place, en dehors d’une vaste campagne de démolition/enfouissement des cases traditionnelles à pö trémolitique qui ont été identifiées, entre 2003 et 2005.
Cela serait dû, selon certains rapports d’expertises postérieurs, à l’absence de structure pilote dédiée à la thématique. Ce qui ne sera plus le cas à partir de 2005 environ, quand un groupe de travail “Amiante environnemental en Nouvelle-Calédonie” verra le jour, regroupant des directions techniques du gouvernement (DASS, DIMENC, DTE, DTSI, DITTT), les provinces, l’institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie, l’IRD, l’université de Nouvelle-Calédonie.
Ce groupe de travail a pour objectif de traiter la thématique sous 3 axes :
- le premier est orienté vers la connaissance géologique,
- le second traite des analyses et contrôles d’empoussièrement,
- enfin le troisième a pour objet l’épidémiologie et l’évaluation du risque.
Bien que ce groupe de travail n’ait pas perduré dans le temps, il a permis la mise en place et l’initiation de la thématique amiante au sein des différentes directions et organismes de recherche impliqués en Nouvelle-Calédonie, qui vont collaborer et engager des budgets et postes dédiés spécifiquement à cette problématique.
Au delà de la gestion du registre du cancer, du renforcement des suivis médicaux des personnes exposées, de la mise en place de moyens de diagnostics mobiles à travers toute l’île, des vecteurs de communication dédiés aux BTP, aux municipalités ou au domaine coutumier, et bien d’autres mesures qui répondent aux axes 2 et 3 du groupe de travail, ce sont bien toutes les avancées initiées dans le cadre de l’axe “géologie” qui nous intéressent ici, et qui seront développées dans cet article.
Ces études peuvent être classées selon deux orientations :
- la première concerne le besoin de données consolidées pour la protection immédiate des populations, dans une optique à court terme,
- la seconde est orientée sur la connaissance générale ayant pour finalité d’être un socle pour tout projet ou toute étude future, et aussi pour une éventuelle réglementation.
Des études prospectives géologiques (2005-2010)…
Bien que de la géologie était déjà associée à certaines études épidémiologiques afin de commencer à cerner les facteurs d’exposition, ces études étaient liées à des environnements assez localisés.
La première étude axée à 100% sur la géologie et réalisée à l’échelle de l’intégralité de la Nouvelle-Calédonie sera réalisée par le BRGM en partenariat avec le Service géologique de Nouvelle-Calédonie (SGNC).
Parue en 2009, cette étude propose une typologie ainsi qu’un protocole d’échantillonnage des occurrences naturelles d’amiante en Nouvelle-Calédonie. Au delà d’être très richement illustrée, cette étude a bien mis en lumière que 3 grands ensembles géologiques distincts étaient concernés par la problématique amiante :
- l’unité de Boghen avec ses métasédiments lardés de fils de serpentinites à chrysotile et trémolite,
- l’unité métamorphique du Nord, avec ses nombreux faciès à amphibole (actinolite) et serpentinite similaire à la géologie du cap corse,
- et pour finir la nappe des péridotites, avec son lot de roches ultramafiques plus ou moins serpentinisées et riches en chrysotile.
A cette échelle de grands domaines géologiques, la symbolique est forte car on se rend très facilement compte que la problématique amiante environnemental concerne pas moins de la moitié de la surface de la Nouvelle-Calédonie.
Plusieurs études s’ensuivent, dans la même lignée, et qui auront toujours pour mot d’ordre d’améliorer la connaissance des modalités d’occurrence de l’amiante dans les roches de Nouvelle-Calédonie, tout en s’efforçant de restituer cette information de la manière la plus didactique et pédagogique possible.
Naturellement, le focus va s’orienter vers l’un des grands domaines géologiques concernés par l’amiante, à savoir la nappe des péridotites. Et ce, pour 2 raisons : la première est purement géographique. Cette formation géologique concerne près du tiers de la surface de la Nouvelle-Calédonie. La seconde, elle est au cœur d’une activité économique essentielle sur le territoire, à savoir les mines de nickel.
Cela implique donc que de nombreuses activités, infrastructures et populations se trouvent directement concernées par la proximité de ces roches. Les études sur le type d’occurrence que l’on y retrouve, la minéralogie de l’amiante, les effets de l’altération supergène, le lien entre la géologie structurale (failles, fractures…), les fluides (hydrothermalisme, hydratation, serpentinisation,…) et la présence de minéraux fibreux verront le jour, et sous l’impulsion entre autre du CNRT, un atlas des occurrences et types de fibres verra le jour, document qui servira de référence à de nombreux géologues miniers du territoire dans le cadre de la gestion de l’aléa amiante au quotidien dans leurs activités.
Le cas de l’antigorite.
L’antigorite est l’une des principales formes minérales que peut prendre la serpentine, au même titre que la lizardite, ou le chrysotile. Pour la même formule chimique, la forme sera différente.
La cas de l’antigorite est particulier, car contrairement au chrysotile, ce n’est pas un minéral que l’on trouve nativement sous forme fibreuse, mais plutôt en lattes, ou prismes allongés.
Pourtant, cette variété de serpentine a été inscrite au même titre que les 6 types d’amiante classiquement reconnus dans la réglementation néo-Calédonienne. Il s’avère que l’antigorite est un minéral très fréquent au sein des péridotites le long de grands plans de fractures. Lorsqu’elle est soumise à l’altération météorique, très forte en domaine tropical, l’antigorite va avoir tendance à former des prismes de plus en plus petits et fins, se délitant le long de plans de fragilité de son réseau cristallin. Se forment alors naturellement des amas de fibres qui ont montré lors de leur étude des caractéristiques morphologiques compatibles avec des minéraux amiantifères plus classiques. Même si les données épidémiologiques restent beaucoup plus rares que pour les amiantes plus classiques, une publication de 2022, issue des travaux de l’Université de Nouvelle-Calédonie et de l’université de Turin, montre que les effets toxiques de l’antigorite, sous forme fibreuse et altérée, sont réels et ne peuvent être niés.
… à l’évolution de la réglementation (2010)
Très tôt dans les conclusions des rapport d’expertise sur les orientations à donner à la problématique amiante, la question du besoin de légiférer sur le sujet ont été abordées. En effet, la surface très importante de substrat géologique impacté, ainsi que les enjeux économiques et industriels qui y sont associés impliquent de fait que de nombreuses activités sont réalisées en milieu amiantifère.
Sous l’impulsion de plusieurs directions du gouvernement Calédonien (dont notamment la DTE et la DIMENC), le projet d’une réglementation à visée purement environnementale visant “à la protection des travailleurs contre les poussières issues de terrains amiantifères dans les activités extractives, de bâtiment et de travaux publics” verra le jour en 2010, via la délibération n°82 du 25 août 2010 et sera mise en application progressivement, selon un calendrier définit par l’arrêté n°2010-4553/GNC du 16 novembre 2010.
Cette délibération définit dans les grandes lignes, entre autre chose :
- les contextes dans lesquels s’applique la réglementation,
- la nécessité d’une recherche géologique préalable (équivalent du RAAT définit pas la norme NF P94-001) au commencement des travaux,
- le rôle de l’employeur et du maître d’ouvrage,
- la mise en place d’un plan de prévention, adapté au contexte, au type de travaux et aux conditions de travail individuelles,
- les prélèvements de contrôle et suivi médical,
- la nécessité de formation et information,
- les sanctions.
Les zones concernées par l’obligation de diagnostic avant travaux sont définies sur une carte annexée à l’arrêté, réalisée par le Service Géologique de Nouvelle-Calédonie (SGNC-DIMENC) et dérivée de la carte géologique au 1/50 000.
Par recoupement de cette carte d’aléa et des limites communales, seulement quatre des trente-trois communes de Nouvelle-Calédonie sont exclues de cette réglementation, à savoir Nouméa, ainsi que les trois îles loyauté (Maré, Lifou, Ouvéa).
Dans les grandes largeurs, cette délibération peut sembler très similaire à ce qui peut se mettre en place actuellement en France métropolitaine concernant l’amiante environnemental (ou naturel).
Pour autant, l’absence de réglementation amiante spécifique en Nouvelle-Calédonie, quel que soit le domaine, mis à part l’interdiction d’importation/vente datant de 2007 et la délibération n°211/CP, a eu pour effet de laisser la latitude aux autorités de réfléchir à une réglementation adaptée, sans devoir se baser sur un existant potentiellement lourd et inadapté au domaine.
La délibération n°82 peut donc être considérée sur certains points comme relativement souple, mettant l’accent sur le résultat voulu plutôt que sur la méthode, qui peut rester libre si elle est considérée comme répondant aux exigences de protection des travailleurs par les autorités de contrôle.
A titre d’illustration, on peut imaginer que les moyens demandés à une société minière d’envergure internationale ne sont pas les mêmes que ceux exigés pour une petite entreprise de terrassement dans une commune isolée, pour autant l’objectif d’exposition minimale reste le même. Des moyens plus lourds, collectifs, technologiques pourront être mis en place d’un côté, alors que l’accent sera plutôt mis sur les protections individuelles et les bonnes pratiques de l’autre.
Comprendre l’exposition des populations…
La mise en place de la réglementation amiante environnemental est un grand pas en avant pour la gestion de cet aléa. Pour autant, la portée ne reste que prospective. En effet, elle permet de se projeter vers une gestion des futurs en prenant en compte l’aléa, mais ne permet pas d’agir sur tout le passif déjà accumulé, de même que l’application de la règle via le droit du travail peut avoir ses limites quand à la protection des populations exposées en dehors de ce contexte professionnel.
Afin de pallier cette partie de la gestion du risque amiante environnemental, plusieurs actions ont été menées à partir de 2007 par diverses directions du gouvernement Calédonien.
La première, et la plus importante, est la réalisation des “inventaires communaux des sites aménagés potentiellement amiantifères”. Il s’agit en fait d’une approche ponctuelle, à l’échelle communale, de recensement par un bureau d’étude des sites aménagés par la main de l’homme (talus, carrière, plateforme d’habitation, etc…) qui pourrait être concernée par l’amiante naturellement présent dans les roches. Chaque site fait l’objet d’une description précise et illustrée ainsi que d’une analyse, et le tout résumé dans une série de fiches et de cartes de localisation.
Ces rapports sont restitués aux communes, afin qu’elles puissent s’approprier l’information et éventuellement prendre des mesures adaptées, ou communiquer.
De manière très complémentaires, un inventaire des pistes ouvertes à la circulation et recouvertes de serpentinites ont fait l’objet d’un recensement.
En effet, les études épidémiologiques semblent démontrer que des pistes recouvertes de serpentinites sont des facteurs de dispersion de fibres d’amiante (principalement chrysotile et trémolite) très importants. Les routes non revêtues sont très fréquentes en Nouvelle-Calédonie, et une méthode géophysique de détection des serpentinites a été mise au point (via une collaboration entre le SGNC et le BRGM). Il s’agit d’un capteur électromagnétique monté sur un chariot, tracté par une voiture, qui permet via des enregistrements du signal électromagnétique en direct de différencier les serpentinites des autres roches.
Ce sont en tout pas moins de 945 sites qui ont été répertoriés et décrits, ainsi que plus de 900 kilomètres de pistes qui ont été investigués et classés en termes d’aléa.
Ces données, une fois restituées, permettent aux différentes administrations de réfléchir un programme de remédiation cohérent, de prioriser ou modifier des plans de travaux, d’aménagement routier, d’orienter le développement de la commune via l’intégration dans le PUD, etc.
… pour corriger les situations à risque (à partir de 2010)
Les méthodes et règles de l’art concernant la gestion de l’amiante dans les matériaux du bâtiment sont bien connues et répandues. Les pays ayant réglementé dans ce domaine sont nombreux, et le retour d’expérience est grand, autant en termes de méthode de travail, de diagnostic, de contrôle, de gestion des déchets, etc.
Dans le domaine de l’amiante environnemental (ou NOA pour Naturally Occurring Asbestos en anglais), le retour d’expérience est bien moindre car la prise de conscience de la problématique est plus récente, et rares sont les pays ayant déjà réglementé sur ce sujet (on peut citer l’Australie, les USA avec la Californie, et la Nouvelle-Calédonie par exemple).
Ce manque d’expérience est d’autant plus grand que la réglementation amiante bâtiment n’existe pas à l’heure actuelle en Nouvelle-Calédonie. Il a donc fallu réfléchir à des méthodes qui puissent être utilisées pour répondre à cet aléa particulier.
Pas tant dans le domaine du travail et des “travaux neufs”, qui est régi par la délibération n°82 et qui peut assez largement s’inspirer de ce qui existe déjà (EPI, protection collectives, etc.), mais plutôt du côté de la mitigation/remédiation des situations à risque actives.
Autrement dit, comment faire pour gérer le risque d’exposition lié au passif qui a été inventorié (cf. paragraphe précédent)?
Une étude a été menée en Nouvelle-Calédonie en 2009, afin de répondre à ce besoin, tout en respectant un certain nombre de contraintes assez précises :
- réduire le risque au minimum possible,
- être facilement réalisable et reproductible notamment dans le contexte très rural et peu urbanisé du territoire,
- être économiquement viable à long terme et à grande échelle,
- et être adapté au contexte calédonien (insularité forte, travaux en milieu isolé, montagneux, ruralité forte, moyens techniques parfois limités, climat tropical humide…).
Une première analyse a permis de faire ressortir quelques cas types, représentatifs des situations que l’on retrouve le plus souvent (talus et plateforme d’habitation, zone de prélèvement de matériaux artisanale, talus de bord de route/piste, voies non revêtues).
Pour chacun de ces cas, un ( ou plusieurs) modèle général de mise en sécurité en fonction de divers paramètres, comme la pente, la surface, le métrage linéaire, est proposé à titre d’exemple en expliquant les objectifs spécifiques qui paraissent le plus important à respecter. Autant le recouvrement paraît le plus efficient dans le cas d’une plateforme d’habitation par exemple, autant la clôture et l’interdiction d’accès semble plus adaptés pour une ancienne zone de prélèvement de matériaux type carrière artisanale.
Au-delà de ces modèles, une estimation des coûts a été adossée à chaque action, basée sur une étude des prix et pratiques locales. Il devient alors possible, grâce à une description détaillée du site, d’estimer le coût de la mise en sécurité d’un site donné. Et même si cela reste très approximatif (les coûts ne sont pas optimisés), si la méthode est appliquée de manière équitable à un grand nombre de données, on peut en tirer de nombreux enseignements. C’est d’ailleurs ce qui a été réalisé pour chacune des fiches des inventaires communaux. Pour chaque site inventorié, une solution de mitigation est proposée en exemple, avec une estimation des coûts.
C’est sur cette base qu’à partir de 2015 environ, une campagne de quelques chantiers-tests est lancée, financée par le gouvernement et opérée par les municipalités elles-mêmes. Les cibles ont été choisies parmi les inventaires communaux (risque amiante élevé, fort passage ou réception de public, type d’affleurement différent), avec des budgets prévisionnels estimés selon les méthodes du rapport.
On y retrouve par exemple des sécurisations de talus au niveau des espaces extérieurs d’établissements scolaires, le recouvrement de matériaux d’un parking de mairie, le recouvrement de zones à nue (talus, sentier) dans des lieux de vie- commune en tribu.
Ces chantiers ont été menés avec une très belle réussite, autant technique que financière, et accompagnés d’une communication auprès des populations qui ont été très impliquées pour certains chantiers.
Bibliographie
BRGM-LEPI-INSERM Rapport de la mission du 23 avril au 4 mai 2007, Amiante environnemental en Nouvelle-Calédonie, Recommandations concernant les mesures de réduction du risque et l’évaluation du risque sanitaire. 56 pages, 2 annexes.
Lahondère D., Lesimple S., Cagnard F., Lahfid A., Wille G., Maurizot P., 2012. Serpentinisation et fibrogenèse dans les massifs de péridotite de Nouvelle-Calédonie. Rapport BRGM/RP-60192-FR, 458 p.
Lahondère D., Lesimple S., Wille G., Lahfid A. (2015) – Géologie et minéralogie des structures à antigorite de Nouvelle-Calédonie. Rapport final. BRGM/RP-63103-FR, 120 p., 36 ill., 3 ann.
Le constat épidémiologique
La réaction
Des études prospectives géologiques…
…à l’évolution de la réglementation
Comprendre l’exposition des populations…
…pour corriger les situations à risque
Bibliographie
Dossier rédigé par Stéphane LESIMPLE